Maison à Patmos
Sekiari Mansion

Au cœur de Patmos Avec ses ruelles piétonnes bordées de bougainvilliers et de hautes façades blanchies à la chaux, la Chora de Patmos semble suspendu hors du temps. C’est là, dans un décor préservé, que la designer Leda Athanasopoulou, a repris puis restauré cette sublime demeure.

Une longue histoire La maison porte le nom de son premier propriétaire, Zannis Sinetos Sekiaris, un riche marchand qui, en 1799, fusionna trois maisons préexistantes pour en faire une seule propriété. Sur l’une d’elles, un motif décoratif typique de l’île de Rhodes évoque l’arrivée en 1694 d’artisans originaires de cette île venus travailler à Patmos. À travers les nombreux détails architecturaux, l’histoire de la maison qui se révèle, faite d’ajouts successifs au fil des siècles.

L’âme du lieu Pour restaurer cette demeure de plus de 500 m², Leda Athanasopoulou a souhaité préserver l’âme du lieu. Elle est intervenue le moins possible sur l’agencement des pièces et a travaillé avec des matériaux de réemploi. Marbres, tomettes et bois anciens ont ainsi naturellement trouvé leur place dans ces intérieurs sublimes de grâce et de simplicité.
Une demeure intemporelle
Après avoir redonné vie à Pagostas, un petit boutique-hôtel plein de charme de seulement trois chambres et mené d’autres projets sur l’île, Leda Athanasopoulou s’est lancée dans une nouvelle aventure, l’achat et la restauration de la maison Sekiari. Cette superbe bâtisse, l’une des plus belles de Chora, était à l’abandon depuis les années 1980. Nichée dans une ruelle sinueuse du village, la maison porte le nom de son ancien propriétaire, qui l’a acquise en 1799. Mais on peut remonter l’histoire de la maison jusqu’au XVIIe siècle à travers ses d’ajouts successifs au fil du temps. Témoignage sensible de la superposition des époques, la restauration de la maison au XIXe siècle a introduit des éléments néoclassiques venus dialoguer harmonieusement avec des éléments plus traditionnels de l’architecture patmienne tels les encadrements de fenêtres en pierre locale ou les tomettes façonnées sur l’île depuis toujours.Avec l’ambition de préserver l’âme de la maison, tout en la modernisant, Leda a entrepris une nouvelle restauration. Pour l’ameublement et la décoration, elle a choisi de conserver de nombreux objets déjà présents dans la maison et d’upcycler des matériaux anciens, comme le marbre, les tomettes anciennes ou le bois. Des pièces ont été chinées tandis que d’autres ont été créés dans des ateliers de l’île ou à Athènes. Le résultat, à la fois éclatant de sobriété et d’une grande justesse, parvient à capturer l’essence de cette île unique, intemporelle et empreinte de sérénité.





















